mercredi 16 mai 2012

Merci

Nous étions nombreux et nombreuses au Palais de Justice, en solidarité avec des camarades qui vivent actuellement des heures sombres dans les geôles de la police. Merci d'être venu-es démontrer que nous resterons debout, à ne pas avoir peur, à continuer de défier le gouvernement, même si celui-ci inculpe des grévistes en vertu de mesures anti-terroriste. 



Nous devons continuer de nous montrer solidaires car si nous ne le faisons pas, cela révélera une fracture, une division alors que ce ne sont pas seulement. 4 personnes qui se font juger, mais toutes les autres qui ont des procès en attente, qui ont été aussi emprisonnées, qui ont perdu un oeil, des dents, qui se font briser une jambe ou des côtes, intoxiquer par les gaz du SPVM et de la SQ. Que vous les connaissiez ou non, ça pourrait être la personne qui est à côté de vous dans une manif ou une action, une personne avec qui vous avez crié des slogans, avec qui vous avez couru parce que les flics chargeaient dans le tas, et peut-être même une personne avec qui vous avez discuté, pris un tract, bu une bière. Ça peut être n'importe qui d'entre nous. Continuons à se serrer les coudes pour aller de l'avant.

Aussi, pour d'autres infos, voici une initiative de leurs collègues de l'UQAM: https://sansterrorisme.wordpress.com .

46 commentaires:

  1. Allezz vous faire foutre bande de crétins et en espérant que la police va vous en faire voir de toutes les couleurs...surtout rouge sang

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Les gens politiquement à droite oublient que les agents de police sont plus suicidaires que le reste de la population.

      Supprimer
    2. @Âne Onyme #1

      Ceci est de la propagande haineuse, Jean-François Morasse va vous coller un huissier au cul!

      Supprimer
    3. La haine ne suffit pas.

      Supprimer
  • Étant donné que certains sont tentés de rapprocher l’enfumage soudain de passages souterrains à la terreur, il convient d’aborder cette question de la terreur. La première chose à dire de la terreur est qu’elle est absolument nécessaire à la justice. La justice a comme symbole une femme aveuglée par un bandeau tenant une épée et une balance dans les mains. Aussi bien le bandeau, l’épée que la balance symbolise la terreur. La balance symbole la terreur puisque le seul équilibre véritable est un équilibre de la terreur. C’est la fin de la Guerre Froide entre communisme et capitalisme (l’équilibre de la terreur) qui provoque les actions étudiantes. De plus, lorsque l’on dit «la loi c’est la loi», on dit en fait que la justice est fondée sur une terreur totalement arbitraire. Aussi, pour rendre justice, il faut être prêt à faire périr le monde entier.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Fiat justitia, et pereat mundus.

      Supprimer
  • Capitalism can no longer afford freedom
    Slavoj Zizek, ABC Religion and Ethics, 25 May 2012

    What to do after the Occupy movement, when the protests which started on the periphery (the Middle East and Greece), reached the centre (the United States and the UK) and then gained strength and multiplied around the world?

    What should be resisted at this stage is precisely a quick translation of the energy of protest into a set of "concrete" practical demands. The protests did create a vacuum - a vacuum in the field of hegemonic ideology, and time is needed to fill this vacuum in a proper way, since it is an opening for the truly New.

    What we should always bear in mind is that any debate here and now necessarily remains a debate on the enemy's turf: time is needed to deploy the new content. All we say now can be coopted and reappropriated and recycled - everything except our silence. This silence, this rejection of dialogue, of all forms of clinching, is our "terror" - ominous and threatening as it should be.

    http://www.abc.net.au/religion/articles/2012/05/25/3511327.htm

    RépondreSupprimer
  • From Occupy to Quebec: Deepening the Struggle through Strategic Demands

    http://indypendent.org/2012/05/30/occupy-quebec-deepening-struggle-through-strategic-demands

    RépondreSupprimer
  • From the standpoint of the oppressed, the very existence of a state is a violent fact (in the same sense in which Robespierre claimed there was no need to prove that the king had committed any crime, since the very existence of the king was a crime in itself, an offense against the freedom of the people). In this sense, every act of violence against the state on the part of the oppressed is ultimately “defensive.” Not to concede this point is, nolens volens, to “normalize” the state and accept that its own acts of violence are merely contingent excesses to be dealt with through democratic reforms. This is why the standard liberal motto — that violence is never legitimate, even though it may sometimes be necessary to resort to it — is insufficient. From a radical emancipatory perspective, this formula should be reversed: for the oppressed, violence is always legitimate (since their very status is the result of the violence they are exposed to), but never necessary (it will always be a matter of strategy whether or not use violence against the enemy). -- Slavoj Zizek

    RépondreSupprimer
  • Zizek about university fees:

    Starting at time 10:40 in this video, Zizek explains that universities should not care about monetary considerations because one of their tasks is to understand how those caring about money are ideologically naive and wrong:

    http://www.youtube.com/watch?v=6YMHzKZ9zxo

    RépondreSupprimer
  • Les pots de vin reçus par le Parti Libéral suffisent à financer les universités.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Charest corrumpu,
      Charest tu pues!

      Supprimer

Article plus récent Article plus ancien Accueil